LE RANCH DESERT ROSE
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LE RANCH DESERT ROSE
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Bienvenue sur le plus vaste des territoires occupés par les frères – il faut dire que le mètre carré n'a pas coûté grand-chose. Le ranch, qui comporte divers animaux capables de survivre dans le désert du Nevada, est tenu par le solitaire Arno Snakeberry ; la partie chameaux, récente mais finalement bien intégrée dans le paysage, est tenue par le non moins solitaire monsieur Aguellid. C'est un endroit un peu hors du monde. A la fois rustique et franchement relaxant. Surtout depuis que Leif Kräkenford a réclamé des aménagements : il a regardé les lieux et a déclaré : "je veux un jardin persan au centre," et il est parti dessiner des plans. Arno, qui s'en fiche, a haussé les épaules. Mais les touristes de passage adorent.
Autour de la hacienda centrale, où des suites accueillent les invités les plus prestigieux qui ont vraiment besoin de confort, même à la ferme, on trouve des pavillons qui forment les tourelles du bâtiment. C'est l'habitat des touristes classiques. Au delà, ce sont les terrains où les chevaux se donnent en spectacle. Des logements plus modestes, plus proches de cabanes, destinées au matériel et aux manoeuvres, sont parsemées dans les vignobles qui encadrent cette partie publique du ranch, puis on trouve un autre cercle de bâtiments : les hangars et les écuries. L'espace sauvage alentour est sillonné de sentiers de promenade, et appartient aussi à Arno. Enfin, la route s'éloigne en direction de Las Vegas ; le terrain du ranch prend fin là où se dresse un pub solitaire et paumé, le Dernier Verre.
Dépendant du Casino pour sa clientèle, le ranch organise des séjours pittoresques, des randonnées sauvages, et présente ses bêtes à des concours agricoles de la région de temps en temps. C'est une petite vie tranquille et autarcique le reste du temps, et l'activité consiste surtout à nourrir les bêtes, vérifier les réserves d'eau, prévenir les incendies, ce genre de choses qui ont l'air basiques mais qui vous occupent bien une journée. Il n'y a pas internet, ni la télé – ça sert à quoi ? Une radio à la rigueur sera tolérée, mais on préfère de loin la guitare au coin du feu.
Un touriste domicilié ici sera typiquement confronté à des problèmes ludiques, comme apprendre à traire une vache. Un affranchi coupera du bois, plantera des piquets de clôture, fera des rondes à cheval autour des limites du terrain pour vérifier les traces d'animaux sauvages... Il faut bien supporter le soleil et la fatigue physique pour vivre ici, mais le rythme est plus lent qu'au Casino et les clients moins exigeants, l'ambiance y est plus familiale. On peut y être assez solitaire, si c'est ce dont on a besoin. Et si on a envie de partir, personne ne s'y opposera.
Arno n'est pas un patron embêtant, mais il a ses côtés bizarres. Il peint, et on peut raisonnablement trouver que ce n'est pas très agréable à regarder, mais attention à la façon dont on le lui dit. Il tombe facilement dans une humeur morne où il ne décroche plus un mot. Le voisinage aussi peut être particulier. Les mauvais quartiers ne sont pas loin, la base militaire non plus, sans parler d'une communauté New Age au bout de la route. Le bar voisin peut attirer des motards à la curiosité souvent agaçante pour les habitants du Ranch, et aux plaisanteries pas toujours appréciées.
Arno a de bonnes relations avec ses voisins, et n'ira certainement pas défendre un affranchi qui a des soucis avec eux. Il fera l'arbitre selon ses propres critères. A savoir : que faut-il décider pour que le ranch continue à exister.
Monsieur Aguellid, de son côté, est accessible à la conversation, et même si ses réponses sont souvent sybillines, il peut être un intermédiaire utile pour intercéder auprès du manager et obtenir quelque chose. Il sait lui parler. Peut-être parce qu'il est doué avec les animaux.
Autour de la hacienda centrale, où des suites accueillent les invités les plus prestigieux qui ont vraiment besoin de confort, même à la ferme, on trouve des pavillons qui forment les tourelles du bâtiment. C'est l'habitat des touristes classiques. Au delà, ce sont les terrains où les chevaux se donnent en spectacle. Des logements plus modestes, plus proches de cabanes, destinées au matériel et aux manoeuvres, sont parsemées dans les vignobles qui encadrent cette partie publique du ranch, puis on trouve un autre cercle de bâtiments : les hangars et les écuries. L'espace sauvage alentour est sillonné de sentiers de promenade, et appartient aussi à Arno. Enfin, la route s'éloigne en direction de Las Vegas ; le terrain du ranch prend fin là où se dresse un pub solitaire et paumé, le Dernier Verre.
Dépendant du Casino pour sa clientèle, le ranch organise des séjours pittoresques, des randonnées sauvages, et présente ses bêtes à des concours agricoles de la région de temps en temps. C'est une petite vie tranquille et autarcique le reste du temps, et l'activité consiste surtout à nourrir les bêtes, vérifier les réserves d'eau, prévenir les incendies, ce genre de choses qui ont l'air basiques mais qui vous occupent bien une journée. Il n'y a pas internet, ni la télé – ça sert à quoi ? Une radio à la rigueur sera tolérée, mais on préfère de loin la guitare au coin du feu.
Un touriste domicilié ici sera typiquement confronté à des problèmes ludiques, comme apprendre à traire une vache. Un affranchi coupera du bois, plantera des piquets de clôture, fera des rondes à cheval autour des limites du terrain pour vérifier les traces d'animaux sauvages... Il faut bien supporter le soleil et la fatigue physique pour vivre ici, mais le rythme est plus lent qu'au Casino et les clients moins exigeants, l'ambiance y est plus familiale. On peut y être assez solitaire, si c'est ce dont on a besoin. Et si on a envie de partir, personne ne s'y opposera.
Arno n'est pas un patron embêtant, mais il a ses côtés bizarres. Il peint, et on peut raisonnablement trouver que ce n'est pas très agréable à regarder, mais attention à la façon dont on le lui dit. Il tombe facilement dans une humeur morne où il ne décroche plus un mot. Le voisinage aussi peut être particulier. Les mauvais quartiers ne sont pas loin, la base militaire non plus, sans parler d'une communauté New Age au bout de la route. Le bar voisin peut attirer des motards à la curiosité souvent agaçante pour les habitants du Ranch, et aux plaisanteries pas toujours appréciées.
Arno a de bonnes relations avec ses voisins, et n'ira certainement pas défendre un affranchi qui a des soucis avec eux. Il fera l'arbitre selon ses propres critères. A savoir : que faut-il décider pour que le ranch continue à exister.
Monsieur Aguellid, de son côté, est accessible à la conversation, et même si ses réponses sont souvent sybillines, il peut être un intermédiaire utile pour intercéder auprès du manager et obtenir quelque chose. Il sait lui parler. Peut-être parce qu'il est doué avec les animaux.
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